Peut-être vous êtes-vous déjà fait la remarque que vous n'aviez pas la même énergie et vigueur que lorsque vous étiez enfant ? Peut-être vous est-il déjà arrivé de vous rendre compte que vous aviez renoncé à certains de vos rêves ?
« Rappelez-vous quand vous aviez peut-être cinq ans, que vous sortiez le matin et que vous regardiez le jour ; c'était un très, très beau jour, et vous regardiez les fleurs et c'étaient de très belles fleurs ; vingt-cinq ans plus tard vous vous levez le matin, vous jetez un regard aux fleurs : elles sont fanées. Ce jour n'est pas un jour heureux.
Eh bien ! Qu’est-ce qui a changé ? Vous savez que ce sont les mêmes fleurs, le monde est resté le même, quelque chose doit avoir changé.
C'est probablement vous.
Tout le style de vie d'un petit enfant dérive en fait du charme dont il pare la vie. Il agite une baguette magique et suscite toutes sortes de choses intéressantes dans la société.
(…)
Eh bien ! Qu’est-ce qui a changé ici ? (…)
Votre attitude envers la vie, voilà ce qui fait toute la différence dans une vie.
Savez-vous que vous n'avez pas besoin d'étudier un millier de livres anciens pour découvrir ce fait ? Mais parfois il faut y revenir et souligner que la vie ne change pas autant que vous.
(…)
Le jour où vous arrêtez de modeler votre propre milieu, où vous arrêtez de construire votre environnement, d'agiter la baguette magique et de conférer beauté et qualité magique à tout ce qui vous entoure, les choses cessent d'être magiques, les choses cessent d'être belles.
(…)
Cela n'a pas l'air très plausible ; pourtant rien n'est plus vrai. Les gens qui sont insatisfaits de la vie ne sont insatisfaits, uniquement, que parce qu'ils ont cessé de la forger eux-mêmes. Nous avons mis le doigt sur la seule différence qui puisse opposer deux êtres humains :
- Voici un être humain malheureux, misérable et qui se débrouille mal dans la vie ; il est malade, insensible à la clarté du jour. La vie est en train d’agir sur lui, de le diriger, de le changer, de le façonner.
- Et voici quelqu'un qui est heureux, gai, fort, qui trouve que la plupart des choses sont sources de plaisir ; et que découvrons-nous en lui ? Nous découvrons qu'il façonne la vie, et c'est là vraiment l'unique différence : êtes-vous en train de façonner la vie ou est-ce la vie qui est en train de vous façonner ?
Considérez cela soigneusement, et vous découvrirez qu'une personne s'est arrêtée de façonner la vie parce qu'elle a décidé d'elle-même qu'on ne pouvait pas y parvenir. Quelque échec, quelque petit échec, avoir redoublé une classe peut-être, ne pas avoir épousé la première femme ou le premier homme venu qui paraissait désirable, ou peut-être avoir perdu une voiture, ou tout simplement une petite chose mineure de la vie a engendré cette attitude.
La personne regarde un jour autour d'elle et déclare : « Bon, j'ai perdu », et après ça, la vie la façonne ; ce n'est plus elle qui façonne la vie.
Cette situation serait vraiment critique si l'on ne pouvait rien faire du tout pour y remédier, mais le fait est qu'il s'agit du plus facile de tous les problèmes que l'homme affronte : se changer soi-même et changer les attitudes des autres autour de soi.
(…)
Y a-t-il des moyens d'y parvenir ? Oui, heureusement, il y en a.
(…)
Nous sommes en train de forger un monde qui avance à grands pas ; nous façonnons un monde où le miracle pourrait bien se produire à tout moment, et où il s'y est produit.
L'Homme comprend désormais, au sujet de l'univers dans lequel il vit, un grand nombre de choses qu'il n'avait jamais comprises auparavant.
Parmi celles-là figure l’esprit humain. L’esprit humain n'est pas un problème insoluble. »
Extrait du Chapitre 1 "Est-il possible d'être heureux ?" du livre "Une nouvelle optique sur la vie" de L. Ron Hubbard.
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